FAYET Jeanne 1ES1 27 / 05 / 2015
Dissertation

Pour forger la vision d’un enfant et l’éduquer à la vie, on a souvent recours à des histoires peuplées de personnages fictifs qui vivent des aventures extraordinaires. Malheureusement, avec l’âge, ces histoires perdent tout intérêt. Des auteurs comme Lafontaine ou Voltaire ont compris la force de l’argumentation dans la fiction. On appelle cette forme de l’argumentation, indirecte ou implicite. L’auteur n’argumente pas personnellement, mais à recours à la fiction pour faire passer son message. L’auteur transmet sa pensée par un ou des personnage(s) fictif(s). La mission de l’écrivain est donc que le lecteur déduise à travers la fiction, le véritable enjeu du texte, la morale de l’histoire. Cependant, jusqu’où cette argumentation indirecte est-elle efficace pour offrir au lecteur une réflexion sur l’homme et son comportement en société ? L’efficacité de ce message implicite passe par le côté divertissent, séduisant le lecteur qui devient plus ouvert à la critique. Mais la pensée du lecteur peut se dissimuler dans l’aspect « histoire » du récit et passer en arrière-plan. Ce qui nous amène à réfléchir sur autre genre d’argumentation offrant cette même réflexion sur l’homme.

L’argumentation indirecte regroupe un ensemble de genre ayant un côté divertissent, humoristique, ce qui invite plus facilement le lecteur à adopter une réflexion sur l’homme et son comportement. Tout d’abord, l’aspect divertissent des genres de l’argumentation indirecte séduisent les lecteurs qui sont plus enclins à lire ces ouvrages qu’un essai compliqué de Montaigne. On retrouve par-là l’apologue, ce récit court, utiliser depuis l’antiquité se terminant par une moralité. Ce texte narratif à visée argumentative mélange le plaisir de la lecture à la volonté d’apporter un enseignement d’une doxa (opinion communément admise). L’apologue peut prendre des formes très différentes comme la fable ou le