Dissertation corrigées
Quand on veut savoir comment se porte une personne, ses amis, sa famille ou ses parents qui ne sont pas sous nos yeux ou bien sous nos cieux surtout quand on n’a pas leur contact, vous êtes bien d’accord avec moi qu’on demande leurs nouvelles et dès qu’on en a, la vérité nous habite. Et quand on n’a pas de nouvelle on dit bonne nouvelle. Mais c’est absurde ce dicton ! Comment admettre l’inconnu devant l’infinie d’une inquiétude harcelante. Une maman qui cherche sa petite fille de quatre ans égarée, se lassera-t-elle soit disant que sans nouvelles bonne nouvelle ? Non pas du tout. Seule la nouvelle éclaire la pénombre de l’esprit. Aussi, aucune nouvelle n’est fausse, ça il faut le savoir. C’est pourquoi il faut bien rappeler à tous et à chacun qu’une rumeur n’est pas forcément une nouvelle de même qu’un fleuve n’est pas un lac bien qu’un fleuve peut donner un lac. Je le réitère péremptoirement, aucune nouvelle n’est fausse. Il n’existe que des bonnes et des mauvaises nouvelles.
Si une nouvelle suscite de la joie, du bonheur, du plaisir et ceci sans aucun remord qui tangue sur notre conscience, alors il s’agit effectivement d’une bonne nouvelle. C’est le cas de la nouvelle que l’ange Gabriel a apportée à la Vierge Marie : l’immaculée conception. Une mauvaise nouvelle par contre n’a rien d’extasiant. Elle attise plus ou moins le lugubre dans notre état d’âme. Elle rend triste, affaiblit, fait tituber notre esprit. C’est le cas de l’échec à un examen ou encore le cas du décès d’un proche. Il est aussi facile qu’une mauvaise nouvelle entraine inévitablement une autre. Annoncer une nouvelle n’est pas chose aisée. Il faut être suffisamment imprégner de l’affaire dont il s’agit. Il faut de la vérité car une seule fibre de mensonge et voilà qu’une nouvelle qui devait être nouvelle devient une rumeur. En outre, les mauvaises nouvelles comparées aux bonnes, sont les plus lourdes à porter. Imaginez-vous un seul instant chargé de porter la