Dissertation critique littéraire jules lemaître, les contemporains, xix° siècle (1889), « le critique est l’interprète de toutes les sensibilités pareilles à la sienne. »
Jules Lemaître, Les contemporains, XIX° siècle (1889), « Le critique est l’interprète de toutes les sensibilités pareilles à la sienne. »
Introduction La critique littéraire est depuis le XIX° siècle sujette à l’évolution, le changement. Au centre de celle-ci se trouve le critique, rôle délicat et souvent controversé baignant dans des a priori souvent négatifs. Au milieu des débats, des batailles pour la vérité, les critiques tentent de trouver leur place dans la définition malaisée de la littérature. Jules Lemaître dans Les Contemporains. Études et portraits littéraires (7 séries, 1886-1899) se place en impressionniste et déclare : « Le critique est l’interprète de toutes les sensibilités pareilles à la sienne. », il est donc clairement évoqué la subjectivité du critique dans sa démarche d’analyse, l’Impressionnisme est un des mouvements important de la critique du XIX° siècle. Le mouvement critique comme le mouvement artistique prône la prééminence du ressentit et de l’émotion au dépend de critères plus réalistes. Qu’est-ce-qui fait donc la beauté, le génie d’une œuvre littéraire ? Qui peut en juger si le critique lui-même perd son objectivité ? On en vient donc à se demande si l’objectivité est le critère référent au jugement apporté sur une œuvre. Comment trouver le juste milieu entre objectivité et subjectivité ?
La formule de Jules Lemaître selon laquelle « Le critique est l’interprète de toutes les sensibilités pareilles à la sienne. » conduit à une ambigüité qu’il parait difficile de mésestimer. Le critique établit une critique subjective, il est en quelque sorte le traducteur de l’œuvre qu’il étudie. Cependant la critique dogmatique vient s’opposer à la primauté de la subjectivité, ce qui ferait une bonne critique serait l’objectivité. Mais il serait trop aisé de s’arrêter à de tels extrêmes, n’y-a-t-il pas alors de compromis possible entre objectivité et subjectivité ?
Plan
1) La critique