Mimésis
Aristote se penche sur l'activité poétique en général et il dresse une sorte de bilan critique de l'activité littéraire, environ au 5ème av JC, alors l'âge d'or de la tragédie grecque. Il s'intéresse à ce genre littéraire et le considère comme étant le genre littéraire par excellence.
Il va chercher à répondre à toute une série de question, la première étant : de quel principe procède l'activité poétique ou quelle qu'elle soit ? Il s'agit pour lui de remonter au principe général à l'origine duquel trouver quelle activité poétique que ce soit. Pour cela il recourt au modèle, le paradigme des sciences naturelles. Ca veut dire qu'Aristote considère le poème, l'œuvre littéraire comme un être vivant, animé, un animal. Il scrute l'anatomie de cet être vivant.
• C’est ici qu'intervient la notion de mimesis, on ne le démenti pas, l'art poétique procède de cet instinct en l'homme qui le pousse à l'imitation. Ca apparait donc comme le principe général de toute poésie.
Le terme « imiter » en français, s'efforce de traduire cette notion grecque de mimesis. Les deux termes semblent proches d'un point de vue phonétique, on peut donc penser qu'il s'agirait d'une traduction de ce terme.
En réalité c'est plus compliqué. L'histoire de la critique littéraire en occident consiste en une suite de critique, on discutera la question de savoir « ce qu'Aristote entendait par mimesis ou ce qu'il faut entendre par cette notion ».
« Imiter est en effet, une tendance naturelle aux hommes » Aristote
L’imitation est fort chez l'homme, qui se manifeste au plus jeune âge de la personne et se poursuit ensuite mais ne donne pas la clé de comprendre véritablement de quoi il s'agit ici. C’est pour cela qu’on discutera en occident de