dissertation dj
DU DÉBUT À D.J. : « AUX VICES DE SON SIÈCLE. »
Situation :
D.J. et Sganarelle ont vu bouger la statue du Commandeur.
D.J. vient de voir son père (scène 1) qui l’avait menacé de lui retirer son héritage. Alors il a fait semblant de se repentir, et il vient de l’annoncer à son père.
En gros :
Dom juan explique à Sganarelle qu’il simule : il n’a pas l’intention de se repentir. Il informe également le public (double énonciation) qui croyait aussi que D.J. se repentait.
Il explique pourquoi il change de stratégie et a décidé de faire semblant.
On s’attend donc à une tirade argumentative de D.J. sur son hypocrisie.
Ses arguments :
- l’hypocrisie n’est pas soumise à la censure
- l’hypocrisie est à la mode : tout le monde est hypocrite
- elle lui permet d’attaquer ses ennemis car il sera défendu par des gens de "bien"
Dom Juan veut jouer l’homme pieux.
Il fait l’éloge de l’hypocrisie et la critique des dévots (l.1700 : ils sont naïfs). Mais la critique est indirecte, elle est réalisée par un homme critiquable, à cause de la censure.
Il fait plus largement une critique de la société car il dit que tout le monde est hypocrite.
IV) Conclusion.
On voit que le portrait de Dom Juan s’affine, il va de plus en plus vers l’impiété. Il a décidé de continuer son mode de vie débauché, mais en étant aussi hypocrite, en prétendant être au service de Dieu. C’est une atteinte à Dieu, "la goutte d’eau qui fait déborder le vase", et c’est ce qui lui vaudra, entre autre, le châtiment final.
Molière critique les faux dévots comme dans Le Tartuffe, mais on trouve une petite différence : Tartuffe est un parasite, un profiteur, c’est un personnage comique, tandis que Dom Juan, lui, théorise cette pratique, il réfléchit, il explique donc il n’est pas comique ni ridicule. La critique est donc plus virulente. Le châtiment final en découle : Tartuffe est seulement exilé alors que D.J. meurt.
Molière "règle ses comptes"