Dissertation explicative sur la bête humaine de zola
Tout d’abord, l’une des caractéristiques propres à l’animal qui règne dans le roman est leur violence physique. En effet, il y a Roubaud qui bat violemment Séverine même quand elle lui a dit la vérité sur sa bague. Il n’a pas arrêté de la frapper: Alors, ce fut abominable. Cet aveu qu’il exigeait si violemment, venait de l’atteindre en pleine figure, comme une chose impossible, monstrueuse. Il semblait que jamais il n’aurait supposé une infamie pareille. Il lui empoigna la tête, il la cogna contre un pied de la table. […] Chaque fois qu’elle faisait un effort de se redresser, il la rejetait sur le carreau d’un coup de poing. Et cela haletant, les dents serrées, un acharnement sauvage et imbécile. (p. 1014)
Ce passage montre très bien à quel point Roubaud est violent et furieux. Zola le décrit comme un animal avec ses dents serrées et son acharnement sauvage et imbécile. D’ailleurs, quelques passages plus loin, Roubaud a voulu encore faire du mal à sa femme en l’étranglant. Mais, cette fois, elle s’est révoltée. (p. 1016) De plus, il y a Flore qui utilise la violence physique pour faire fuir les hommes. On peut bien l’imaginer dans cette citation:
Comme elle aimait à se baigner pendant des heures, nue dans un ruisseau voisin, des gamins de son âge étaient allés faire la partie de la regarder; et elle en avait empoigné un, sans même prendre la peine de remettre sa chemise, et elle l’avait arrangé si bien, que personne ne la guettait plus. […] un nommé Ozil, un garçon d’une trentaine d’années, très honnête, qu’elle semblait avoir encouragé un instant, et qui, ayant essayé de la prendre, s’imaginant un soir qu’elle se livrait, avait failli être tué par elle d’un coup de bâton. Elle était vierge et guerrière, dédaigneuse du mâle, ce qui finissait par convaincre les gens qu’elle avait pour sûr la tête dérangée. (p. 1039) Dans cette citation, on voit que Flore est très forte et étrange.