Portrait croisé de thérèse et de son lieu de vie
Dans une premi│re partie nous ←tudierons la pr←sentation de la mercerie et dans une seconde partie le portrait de Th←r│se
Zola en naturaliste d←crit la ruelle et la boutique de Th←r│se tr│s pr←cis←ment. Premi│rement il d←taille le lieu, le passage du pont-neuf pour ensuite se focaliser sur la boutique. A la lecture de la description, gr¬ce ¢ la pr←cision math←matique et aux champs lexicaux de la salet← et de l'urbanisme employ←s, " jaun¬tre ", " suante ", " humidit← ¬cre ", " noir de crasse " ; " rue ", " passage " " corridor ", " large ", " vitrage ", une atmosph│re morbide s'impose ¢ nous. Le passage du pont-neuf est d←crit comme un corridor ←troit et sombre. A droite " [...] des marchandises oubli←es l¢ depuis vingt ans s'y ←talent le long de mince planches peintes d'une horrible couleur brune ", ¢ gauche " se creusent des boutiques obscures [...] ", au dessus " [...] la muraille monte, noire, grossi│rement cr←pie, comme couverte d'une l│pre et toute coutur←e de cicatrices. ". Il ne fait pas bon de vivre ici, le lieu est insalubre et froid. Les gens n'empruntent jamais le passage du pont-neuf pour se promener mais plutt comme un raccourci obligatoire. Zola personnifie la ruelle en la comparant ¢ un homme qui " dort " et qui " souffle ". M↑me les commerces de jouets, qui normalement sont bond←s de monde et