Dissertation

Dans les fables, l’aspect plaisant est en premier temps dû à la brièveté des textes. Au-delà du fait que cette brièveté permet une lecture rapide, cette faible longueur aide à la mémorisation du poème ; De plus, les textes courts on l’avantage d’être compris plus facilement, ce qui les rend accessibles à tous, même à un jeune public. Ainsi, la fable du « Le Chien qui lâche sa proie pour l’ombre » ne compte que dix vers. Par conséquent, cette fable est peu à même de susciter de la Fontaine l’ennui. D’ailleurs, les textes de la Fontaine sont enseignés dès l’école primaire.

En un second temps, l’aspect plaisant des fables est dû à la personnification des animaux. Le coté enfantin, animé du texte est agréable car il stimule l’imagination et ce peu importe l’âge du lecteur. Cette personnification est d’autant plus plaisante qu’elle est significative. En effet, les animaux représentés ont une présence symbolique ; c’est le cas dans la fable « Le Lièvre et la Tortue », où les animaux sont respectivement représentatifs de la vitesse et de la lenteur.

En un dernier temps, l’ironie ainsi que l’humour présente dans la fable renforce son côté plaisant. La fable requiert que le récit contenant la morale soit aussi plaisant que possible, car « une morale nue apporte de l’ennui » selon Jean de La Fontaine. Cette pointe d’ironie ou d’humour est indispensable car elle permet tout d’abord de ne pas susciter l’ennui du lecteur mais également à préparer celui-ci à accepter la morale. C’est le cas dans la fable « Les Deux Chèvres » de la Fontaine où la chute du récit humoristique prépare à la morale car elle l’a précède directement :
« Toutes deux tombèrent dans l'eau.
Cet accident n'est pas nouveau
Dans le chemin de la Fortune. »
La satire dénonce alors la sottise humaine. Nous venons d'examiner le coté plaisant des fables par plusieurs exemples. Cependant les fables n’ont pas un aspect qui se