Dissertation francais : apologue
« C’est proprement un charme, il rend l’âme attentive ou plutôt il la tient captive, nous attachant à des récits qui mènent à son gré les cœurs et les esprits. » partagez-vous la conviction de La Fontaine concernant l'efficacité persuasive de l'apologue ?
L’apologue est un genre très ancien. Esope, le plus grand fabuliste grec de l’antiquité et Phèdre, grand fabuliste Latin ont pu nous le montrer il y a déjà très longtemps à travers leurs fables. Au XVIIème siècle, la fable est remise au gout du jour par Jean De La Fontaine. Ce genre devient moins à la mode mais il perdure un peu au XXème-XXIème siècles grâce à Anouilh qui reprend les fables de La Fontaine en les modernisant où grâce à Art Spiegelman avec « Maus », apologue sous forme de BD qui reprend cette idée des animaux avec les souris qui représentent les juifs et les chats qui représentent les nazis. Ce qui prouve bien que le but de la fable est toujours de plaire et d’instruire. Nous allons étudier la conviction de la Fontaine concernant l’efficacité persuasive de l’apologue. Tout d’abord, avec les atouts de la fable, puis ses points faibles.
D’abord, La fables est faite pour plaire, pour divertir, « puérilité » comme le dit la Fontaine. Elle est divertissante car les animaux et les objets sont personnifiés et il y a des rebondissements. Souvent, dans les fables, une grande part de dialogues rend la fable plus vivante. Par exemple « Le rat qui s’est retiré du monde » est divertissant car il y a de nombreux jeux de mots « solitude profonde » « s’étendant partout à la ronde », les mots « profonde » et « ronde » se réifièrent au « fromage de hollande » dans lequel le rat s’est installé. Cette fable est divertissante aussi dans l’apparente dévotion du rat alors qu’en réalité il ne pense qu’a mangé. Cette distraction, nous pouvons la remarqué également dans « les obsèques de la lionne » avec la prosopopée présente dans la fable, l’apparition de la lionne racontée par le