Les styles de direction et le pouvoir dans l’entreprise

1) Les fondements du pouvoir dans l’entreprise

Le pouvoir du dirigeant s’entreprise peut se reposer sur divers fondements, éventuellement combinés.

a) Les fondements juridiques

Le pouvoir du dirigeant vis-à-vis de ses salariés vient de son statut juridique : la loi l’autorise à donner des ordres et prendre des sanctions, pourvu que soient respectés les droits fondamentaux des salariés.

Dans l’entreprise, le fondement du pouvoir repose avant tout sur le droit de propriété. Mais les propriétaires n’exercent pas toujours eux-mêmes ce pouvoir qui peut être confié à un ou plusieurs dirigeants.

b) Les fondements personnels

Le pouvoir du dirigeant est lié à des qualités personnelles de leader qui lui permettent de susciter l’adhésion volontaire de ses salariés ; on parle alors d’autorité naturelle, voire de charisme.
Le pouvoir est la capacité d’imposer sa volonté, de forcer l’obéissance ou de faire prévaloir son opinion au sein d’une organisation. L’exercice du pouvoir n’implique pas obligatoirement l’adhésion des individus concernés et peut nécessiter le recours à des moyens coercitifs ; sanctions, menaces de sanction …
L’autorité désigne l’aptitude à faire respecter volontairement les ordres.
Alors que le pouvoir est lié à une fonction précise (comité de direction, directeur du personnel ..), un rapport d’autorité est plus souvent attaché à une personne.

2) Les modes d’exercice du pouvoir

On peut distinguer les diverses formes d’exercice du pouvoir dans l’entreprise en fonction du degré d’autonomie accordé aux salariés.

a) La centralisation

Ce mode d’exercice de direction concentre les pouvoirs entre les mains d’un petit nombre d’individus. Le principal avantage de ce type de méthode est sa cohérence, sa simplicité et sa relative efficacité. La centralisation est adaptée aux PME. En revanche, il devient vite démotivant et