Le XIXe siècle est une époque très importante pour la littérature française, tant pour le courant en vogue à l’époque, le naturalisme, que pour les auteurs. Émile Zola a été un des pionniers pour cette époque. Dans cette étude, la représentation de la femme dans les nouvelles «Les coquillages de M. Chabre», parue en 1876, «La mort d’Olivier Bécaille», parue en 1878 et «Nantas», parue en 1879, sera l’objet de l’analyse. Ces nouvelles proviennent du recueil de nouvelles L’inondation, paru à la fin du XIXe siècle, écrit par Émile Zola. Les idées abordées dans cette analyse seront l’infériorité de la femme par rapport à l’homme sur le plan social et le fait que celle-ci soit essentielle à ce dernier.
En premier lieu, dans les nouvelles Les coquillages de M. Chabre et Nantas, la femme est représentée comme étant inférieure à l’homme, ce qui s’explique en partie par la dépendance de la femme face à son mari. La femme est déterminée à accepter les choix de son mari et à le suivre même si la situation est en faveur même de la femme. Elle ne peut pas vraiment critiquer ce dernier. «Quand son mari se plaignait de la stérilité de leur union, elle redressait sa taille souple, elle développait l’ampleur de ses hanches et de sa gorge ; et le sourire qui pinçait le coin de ses lèvres disait clairement : ‘’ Est-ce ma faute ? ‘’ ». La personnification que Zola fait avec le sourire de la femme, sa femme, crée l’effet que cette dernière n’ose pas dire à son mari directement qu’elle n’est pas la source de la stérilité de leur union. Cet extrait illustre donc que l’homme est supérieur, car il se plaint du fait de ne pas avoir d’enfants, mais la femme sait très bien qu’elle n’est pas la source du problème, elle le fait toutefois savoir si implicitement envers son mari de façon à ne pas mettre le blâme sur son mari. En deuxième lieu, la femme dispose de moins de choix que l’homme. Ce sont plus souvent les femmes qui, dans les mariages arrangés, se voient imposer un mari que