Une œuvre de la Renaissance
Crucifixion
Introduction :

Un petit rappel:
On ne peut pas certifier la paternité de cette peinture, mais plutôt orienter les recherches vers un atelier de peintre, si fréquent à la Renaissance. L'œuvre pourrait fort bien redevenir celle d'un anonyme par simple décret, ou être réattribuée lors d'une future étude…

Un peu d’histoire:
Acquis en 1865 avec les neuf autres tableaux de la collection de Jean Robin, de Chalonnes-sur-Loire, ce tableau est d’abord attribué à l’école de Rogier van der Weyden le Jeune, puis à un anonyme Flamand de la fin du XVI e siècle. L’attribution au Maître de Hoogstraten revient à Jean-Pierre Cuzin et Dominique Cordellier, confirmée et étayée par l’étude approfondie de Cécile Scaillierez.
L’œuvre du Maître de Hoogstraten fut reconstituée pour la première fois par Max J. Friedländer autour des sept panneaux sur le thème des Douleurs de la Vierge provenant des l’église Sainte-Catherine de Hoogstraten près d’Anvers (Anvers, musée royal des Beaux-Arts).
Présentation de l’œuvre:
Comme il est dit précédemment, Nous ne sommes pas certain de l’auteur de la peinture « Crucifixion ». Pourtant, plusieurs arguments ont réussis à prouver que celle-ci viendrait du Maître de Hoogstraten, une école anversoise. L’œuvre fut peinte au XVIe siècle et plus précisément vers 1505. Faite d’huile sur bois, elle se présente comme étant une œuvre non imposante, ayant pour dimensions 0.84 mètre sur 0.23 mètre. Cette peinture est de genre noble et mets en scène la Crucifixion de Jésus. Maintenant, nous pouvons admirer ce magnifique panneau au Musée des Beaux-Arts d’Angers
L’analyse:
Au premier regard, l’œil est attiré par le Christ en croix à la tête inclinée vers la droite et vétu d’un léger drap blanc, le périzonium. Son corps frêle est cerné de trois anges priant pour lui tandis qu’au pied de la croix s’inclinent la Vierge, saint Jean et une sainte femme ainsi que Marie-Madelaine qui, devant une autre sainte