Commentaire de texte : Les Contemplations de Victor Hugo - Melancholia

Victor Hugo est un célèbre écrivain romantique et engagé du 19 ͤsiècle. De 1830 à 1855 environ, il écrit un recueil de poèmes : Les Contemplations, qui fut publié en 1856. Dans le poème : « Melancholia », écrit en alexandrins, Victor Hugo dénonce un phénomène social : Le travail des enfants dans les usines. Le registre est pathétique. En quoi l’écrivain dénonce-t-il ce phénomène dans ce poème ? Dans un premier temps, nous verrons quelle image Victor Hugo nous donne des enfants, de leurs conditions et de leur lieu de travail. Ensuite, nous verrons de quelle façon

Axe 1 : Dans le poème, l’auteur dénonce le travail des enfants dans les usines. L’écrivain s’appuie d’une part sur des éléments réalistes. En effet, Hugo insiste sur l’âge des enfants : « Ces filles de huit ans… » (v.3), leur durée impressionnante de travail : « … quinze heures sous des meules » (v.4), et la nature de leur travail : « Ils vont de l’aube au soir, faire éternellement/Dans la même prison le même mouvement » (v.5-6). Leurs tâches sont donc très répétitives, épuisantes et même dangereuses. Mais ces conditions de travail ont des conséquences sur ces enfants. Le poète les décrit avec réalisme. Effectivement, les enfants subissent des conséquences physiques : « …que la fièvre maigrit » (v.2). Les enfants sont également fatigués : « …ils sont déjà bien las » (v.13). Et dans le vers 12, l’auteur fait une métaphore de la cendre : « Aussi quelle pâleur ! La cendre est sur leur joue. ». Elle peut être interprétée comme le charbon exposé dans l’usine ou comme le corps des enfants qui brûle. De plus, le lieu de travail des enfants est un véritable enfer selon l’auteur. En effet, il compare l’usine à une prison : « dans la même prison » (v.6), mais aussi à un bagne et à un enfer : « Innocents dans un bagne, anges dans un enfer » (v.9). Hugo personnifie la machine que les enfants