Un jour, j’ai eu un travail à faire en philosophie j’aurais aimé exprimé mon opinion sur les moyens de faire ce travail , sur la période consacrée pour le réaliser, sur la façon de m’évaluer , la note que je m’accorderais en fonction de l’effort fourni et si ce travail m’apporterait quelque chose à moi dans mon parcours, etc. En fait, j’aurais aimé de concert avec mon professeur et l’ensemble des étudiants que nous en discutions en classe. Ce ne fût pas le cas. Tout était décidé, ce que je devais lire, à quel penseur je devais me référer, la structure, que valait ce travail, etc. Mon professeur représente le système traditionnel, celui que voulait réformer Maximilien Bauthier, moi je suis celle qui veut choisir et croire que tout est possible. Je suis réfractaire, en opposition, mon âge, ma position dans la vie en ce moment me confère ce rôle. Je suis une jeune, comme m’appelle mes vieux, je veux croire que tout est différent. Ce travail qui a prime abord est un tas d’emmerdements me donne finalement la possibilité d’expérimenter mon libre arbitre. Qu’est-ce que je pense des idées de Maximilien Bauthier?
L’être humain est son génie et ce dernier ne peut s’exprimer que dans un contexte anarchique, dans la quête d’un monde sans oppression, sans autorité, sans tyrannie et sans exclusion. L’être humain est son maître, il prend conscience de tous les spectres de son être. Il a la possibilité de développer les composantes qu’il désire pourvu que l’on retire tous les irritants qui briment son développement. Ce développement façonné par le conditionnement reçu de ses parents et de son environnement. L’être humain dans sa jeunesse est construit en référence à la figure paternelle et maternelle. Le parent voit sa progéniture comme un prolongement de son être. Ce qui en résulte à l’adolescence à une recherche de sens en fait d’une personnalité propre qui lui appartient. L’adolescent ne veut plus être défini par ses gènes, mais par sa capacité à rejeter les