Dissertation philosophie langage
Le sujet de cette étude, est de répondre, du moins, de tenter de répondre à la question suivante : « Dans quelles mesures la maîtrise du langage contribue-t-elle à nous donner du pouvoir sur le monde et sur nos semblables ? » Le ‘monde’ peut se définir comme l’ensemble des réalités matérielles qui constituent l’univers, mais aussi le monde humain. On peut interpréter le ‘nous’ de plusieurs façons : nous, les humains -l’humanité en général ; nous, qui avons la capacité d’utiliser le langage ; nous, qui savons maîtriser notre langage. De la même façon, en quoi ‘nos semblables’ nous sont-ils semblables ? Sont-ils les humains en général, les humains qui ont la capacité d’utiliser le langage, les humains qui savent maîtriser leur langage ou bien les trois à la fois ? Car ces interprétations ne sont pas contradictoires, mais plutôt superposables.
Dans un premier temps, nous verrons que le langage est un moyen de domination. Puis, dans un second temps, nous démontrerons que le langage peut être inefficace.
Les sources les plus évidentes de pouvoir sont la force, le pouvoir légitime, l’argent, le langage… Le langage est une forme de pouvoir, principalement pacifique. En effet, le langage ne peut pas blesser, physiquement parlant, bien qu’il puisse faire d’énormes dégâts sur la santé mentale. Une personne utilisant l’art de la rhétorique possède un certain pouvoir, une certaine autorité sur ceux qui ne le maitrise pas. Le langage permet de convaincre et de persuader. Convaincre, c’est utiliser des arguments pour faire accepter ses idées ; persuader, c’est