Dissertation philosophique : "désirer est-ce simplement vivre ?"
« Le désir est l ‘appétit de l’agréable » énonce Aristote. En effet, le désir est la prise de conscience d’un manque que l’on sait ou que l’on imagine être source de satisfaction.
Le désir vient du latin desiderare, qui signifie la recherche d’un astre perdu, il est de nature contradictoire, ou, en tout cas, ambiguë.
Le désir naît d’un manque, et a pour but d’être assouvie en vue d’un plaisir. Il est illimité s’inscrit donc dans une dynamique de la vie, fait se projeter dans le temps et est sans cesse en action, donc fait vivre.
Et pourtant, le désir semble refuser sa satisfaction, puisque, à peine assouvi, il s’empresse de renaître. C’est qu’il entretient avec ce qui est désiré, une relation ambivalente : le désir veut et ne veut pas être satisfait.
Cependant, le désir peut être considéré comme moyen pour l’Homme pour arriver a une liberté, il est en vue d’une construction de sa propre conscience.
Mais qu’est ce que simplement vivre ? Désirer est-elle l’essence même de l’Homme ? Suffit-il de désirer pour vivre ? Telles sont les questions.
I. Le désire, source de vie :
Comme dit précédemment, le désir vient du latin « desiderare » qui signifie la recherche d’un astre perdu. C’est la prise de conscience d’un manque qui est source de satisfaction. Il est illimité et condamné a l’insatisfaction radicale.
Le désir est une production de soi-même et création de la conscience. Il relève d’un aspect producteur, étreint la vie avec la plus grande puissance productrice. Désirer, c’est avant tout de produire du réel, de la vie.
Vivre vient du latin vivere, de victus qui veut dire vivre. C’est une activité organique du vivant, il a une fonction physique et corporelle, est en activité et s’inscrit dans une dynamique et ce joint alors avec le désir.
Spinoza voit dans le désir l’essence de l’homme, le mouvement par lequel nous nous efforçons de persévérer dans notre être et d’accroitre ce qui, en nous, est