Les romans réalistes et naturalistes sont des miroirs de la réalité. Ils représentent avec une exactitude le temps, le lieu, la vie de tous les jours. Par exemple l’œuvre de Zola, l’Assommoir, dans lequel il décrit précisément « le quartier de la Goutte d’Or » et aussi Flaubert avec « la Ville de Monterau ». Le XIXème siècle développe le réalisme, qui donne une représentation la plus exacte par rapport à la réalité. Stendhal s’est inspiré d’un faits divers, celui de Berthet tout comme Flaubert qui pour Madame Bovary s’est inspiré du fait divers des époux Delamare. Le romancier est témoin d’une époque et le lecteur peut s’identifier grâce au cadre réaliste du roman.
Dans ces romans on trouve des personnages qui nous sont ordinaires et communs, comme Madame Bovary qui est une femme ordinaire, elle est niaise car elle croit à la vie parfaite comme dans les livres romantiques et toute sa vie elle attendra en vain le prince charmant. Tout comme dans les œuvres de Zola, l’Assommoir et Germinal, où les personnages rencontrent des problèmes qui nous sont communs. Le lecteur peut réussir à s’identifier à travers un personnage, il peut se trouver des points des communs avec lui et avoir l’impression que ce personnage est son miroir.
De plus ces personnages subissent des moments de la vie, banals. On peut aussi voir beaucoup de romans d’apprentissage comme Bel-Ami de Maupassant et L’éducation Sentimentale de Flaubert. Dans ces romans, les personnages sont au début du récit, naïfs et crédules, mais au fur et à mesure de que l’histoire avance, ils vont découvrir les obstacles que l’on peut rencontrer au cours d’une vie. Cela va les faire murir et ils vont en tirer une leçon. Ces romans représentent un récit de leur progression sociale. Comme l’exprime la citation de Stendhal, « le roman est un miroir que l’on promène le long d’un chemin », le roman est le reflet de la vie et permet de visualiser la société de son époque.

Cependant le roman ne reflète pas réellement la