Dissertation sur le théatre
Tout d’abord nous verrons que le théâtre relate du monde irréel, ensuite nous nous interresserons au fait que le théâtre se veut rapprocher du réel et pour terminer nous nuancerons le tout pour dire que le côté irréel du théâtre permet de toucher le réel.
Pour commencer, intéressons-nous au théâtre classique. Issu du Classicisme, mouvement qui s’appuie sur des règles et des normes esthétiques bien définies, le théâtre classique doit avant toute chose respecter la règle des trois unités (unité de temps : la pièce doit de se dérouler en vingt-quatre heures au plus ; unité de lieu : la pièce doit se dérouler dans un lieu unique ou restreint ; unité d’action : la pièce doit se former autour d’une seule intrigue, ou alors les intrigues dites « secondaires » doivent être directement liées à l’intrigue principale) mais de ce fait, il en devient codifié. Ainsi, dans la Préface de Cromwell (1827), Victor Hugo se moque de l’unité de lieu : « Quoi de plus invraisemblable et de plus absurde en effet que ce vestibule, ce péristyle, cette antichambre, lieu banal où nos tragédies ont la complaisance de venir se dérouler ». Et qui plus est, dans le Médecin malgré lui (1666) de Molière on remarque que tout se passe sur une seule et même place. De la même manière pour l’unité de temps, dans le Mariage de Figaro (1784) de Beaumarchais, toute la pièce se déroule sur une journée qui paraît bien longue. De plus, un principe tout aussi propre au théâtre classique : la bienséance. L’histoire ne doit pas heurter la sensibilité ni la morale. Ainsi, on ne représentait pas des scènes violentes ou choquantes : le comédien « mourait » en coulisse.