Dissertation sur sylvie de flaubert
Dans la Correspondance que Flaubert avait entretenue avec George Sand, on retiendra ce désaccord sur le rôle de l'auteur dans son oeuvre, en effet Sand pensait qu'un auteur se devait de refléter sa moralité dans son oeuvre, alors que Flaubert, cultivait le culte de l'impersonnalité, c'est à dire un effacement de l'auteur dans l'oeuvre. Le 31 décembre 1875 Flaubert met fin au débat en affirmant: « l'homme n'est rien, l'oeuvre est tout »; George Sand lui répondra dans une lettre du 12 janvier 1876 : «L'Education sentimentale a été un livre incompris(...) Il y fallait ou une courte préface ou, dans l'occasion, une expression de blâme, ne fût-ce qu'une épithète heureusement trouvée pour condamner le mal, caractériser la défaillance, signaler l'effort ». Un coeur simple semble alors répondre en 1876 à ce que l'amie de Flaubert lui reprochait, un manque de « prise de risque » , d'intrusion de soi dans son oeuvre, et en particulier, un manque d'explication donnée au lecteur pour pouvoir juger et comprendre une oeuvre. Ainsi il convient de nous demander ici en quoi l'auteur livre en réalité beaucoup plus que le portrait d'une femme résignée au malheur mais bien une vision pessimiste déclinée dans une ambivalence entre explicite et implicite.
Il convient donc tout d'abord de voir en quoi Félicité est un personnage qui passe d'illusion à désillusion, puis de s'attarder sur le tableau de la société dépeint ici, et enfin de discuter la