Dissertation un roi sans divertissement
Ainsi nous nous demanderons : Comment la description de l'hêtre fait elle sens ?
Afin de répondre à notre problématique, nous étudierons dans un premier temps la personnification de l'hêtre et dans un second temps l'interprétation de son portrait.
I personnification de l'arbre
II-inteprétation de son portrait On comprend très rapidement, à travers son portrait, que l'arbre est personnifié. Sa description contient du vocabulaire propre aux humains tel que « jeunesse »,« adolescence ». On remarque aussi l'homophonie entre hêtre et être (humain).
Sa description est faite d'adjectifs mélioratifs : « carrure », « étoffe », « dru », « épais » « force et d'une beauté rares » ainsi que d'hyperboles « cent coudées au dessus de tous », « densité de pierre ». Ces adjectifs font de lui plus qu'un arbre comme le dit le narrateur « il n'était vraiment pas un arbre ».
De plus, le narrateur fait référence au passé grâce au parenthèses ; on sait ainsi que l'hêtre a toujours été là, et a été témoin des actes de M.V. Outre son portrait, l'arbre suit un parcours de vie semblable à l'être humain : il représente à la fois la vie et la mort.
Tout d'abord, l'arbre est décrit comme plein de vitalité : on note des adjectifs « feuillage dru » qui rendent compte de son état physique excellent.
Il est décrit comme toujours en activité, avec les verbes d'actions « porter » « fumait » « soufflait » et la diversité des animaux qu'il abrite font de lui un véritable microcosme.
Plusieurs éléments font référence à de forte couleurs qui émergent de lui : « éclaboussait de [...] rossignols », « taons », « balles multicolores » « rouges-gorges ». Tous ces éléments montre l'état très vivant de