Avant les années 1860, il y avait peu de filles à l’école, elles étaient moins nombreuses que les garçons. Après ces années là, le nombre de filles scolarisée à fortement augmenté pour être égal à celui des garçons. Un siècle plus tard, les filles sont plus nombreuses que les garçons à l’école et aussi plus performantes jusqu’au BAC. En effet, les filles ayant obtenues leur BAC, au départ peu nombreux égal les garçons puis finissent par les devancer autour des années 1990. C’est une évolution importante pour les femmes qui ont maintenant accès à toutes les grandes écoles. Cependant, un phénomène d’auto-sélection/élimination à été observé. En effet, les filles auraient plus tendance à opter pour des filières littéraires et délaisseraient les filières scientifiques. En 2001, trois quart des élèves présents dans des classes préparatoires aux grandes écoles littéraires étaient des filles et trois quart des élèves présents en CPGE scientifiques étaient des garçons. Nous nous demanderons donc quels sont les éléments qui entraînent le paradoxe de la meilleure réussite scolaire globale des filles jusqu’au baccalauréat et de leu auto-sélection et/ou élimination des filières d’excellence scientifique, ou des niveaux d’études les plus élevés, de l’enseignement supérieur ? Pour répondre à cette question, nous commencerons par une approche holiste et déterministe puis nous finirons avec une approche individualiste.

Dans les années 1997-1998, 92.3% de filles étaient ‘à l’heure en Cp contre 90.2% de garçons. Cet écart se creuse encore plus lorsque l’on voit qu’en terminal, 47.7% de filles avaient 17 ans en terminale alors qu’il n’y avait que 39.4% de garçons. Dans ces mêmes années, 53% de filles ont obtenues leur Baccalauréat contre 39% d’hommes. Nous voyons donc une meilleure réussite féminine. Avec un écart de 14% entre ces deux résultats. Cependant, en 2004, cet écart se réduit et n’est plus que de 4.4% avec 81.8% de réussite chez les filles contre 77.4% de garçons.