Dissertation j’erre à travers mon beau paris
Guillaume Apollinaire ; Alcools
Le thème de la ville a souvent inspiré les poètes du 19ème siècle comme Guillaume Apollinaire dans le poème « La chanson du Mal Aimé »du recueil Alcools dans lequel de poètes va exprimer sa douleur à travers un tableau parisien. L’extrait de ce poème est composé de 5 quintile en octosyllabe écrit sans ponctuation. L’utilisation du registre pathétique et lyrique marque le sentiment de tristesse et de douleur.
I La complainte lyrique
1) L’expression de la douleur se fait de façon direct avec le champ lexical de la douleur « endoloris (vers 2) »; « complainte (vers 22) » ; « mal aimé (vers24) » ; « délire (vers 3) » mais aussi avec une évocation indirect (vers 8) « sanglote » et vers 17 « crient ».Les expressions visuelles « cour grises » (vers8) et « les fleurs au balcon qui penchent » (vers 9) montrent que le poète projette sa peine sur le décor urbain qui va être investit de personnifications tel que « crient; sanglote »
2) L’amour lyrique L’ardeur de la passion (ardente = qui brule) « soleil de juin » (vers 1) vont brûler le cœur du poète .Le thème de la folie est abordé avec « les tristes et mélodieux délire » (vers 3) puis celle-ci s’étend même jusqu’au décor avec « la folie des machines » (vers 15). Au 4ème quintile cette passion pour la femme aimée est rendue par une hyperbole «Crient tout l’amour de leur tziganes » (vers 17). Puis au dernier quintile il y a un élargissement, la femme aimées est assimilé aux reines, aux murènes et aux sirènes qui sont 3 images du pouvoir féminin (pouvoir de vie ou de mort) .Garce au pouvoir de la création et de la transformation poétique le poètes va pouvoir atteindre une nouvelle dimension lui permettent de dépasser sa douleur et sa souffrance afin d’en faire un thème universelle.
II Tableau parisien
1) La fonction de la ville
C’est un Paris au mois de « juin » (vers 1), un « dimanche » (vers 6) avec « des cafés » (vers 16) et des « cours »