1d6e de la gloire
“ Paratre 〉〉 : COmme e§t etrange la grammaire de ce verbe ! Car iI signifie videtur : “ il sembie言I
5 m’appara†t 〉〉, et designe alors un faux-SembIant, mais iI signifie aussi bien ‘ucet :くくreSPlendit, Se manifeste dans son 6vidence 〉〉. D’un c6te, une latence qui reste cach6e dans sa facon meme de s’o師r a Ia vue, de l’autre une invisib冊6 sans ombre, Pure et absolue. On ne peut pas vraiment s6pa「er ces deux sens, et il n’est guere faciie, quand ie cas se pr6sente, de choisi「 l’un …afficher plus de contenu…

10 Dans le visage humain, ies yeux nous frappent non pour ieur transpa「ence expressive, mais
Pr6cisement pour ie contraire : leur resistance obstinee a I’expression, leur trouble. Et si nous fixons du regard Ies yeux de l’autre, nOuS VOyOnS Si peu cet autre que ses yeux nous renvoient not「e refIet, Cette image miniature qui dome son nom訓a pup川e. En ce sens, Ie regard estvraimentくくIa liede i,homme 〉〉, Ce dep6t humain, Cette OPaCit6 abyssaie, Cette misere du visage (dans laque=e on s’egare si souvent, et que
15 l’homme poiitique sait si bien evaIuer pour en faire un instrument de pouvoir) est I’unique sceau de sa
SPirituaiite.
Dans ia Bible d’uIphilas, le vocabIe voltus ne sert cependant pas a rendre un mot …afficher plus de contenu…

C’est comme si toute non-iatence contenait, enChass台e en
SOn Centre, une Iatence ineffacable, COmme Si toute luminosit6 emprisonnait une intime tenebre. C’est en
30 s’accrochant de toutes ses forces ite point aveugie que i’homme se constitue comme sujet conscient.
C’est comme s’il cherchait d6sesp6rement a voir sa propre c6cit6. Mais que peut bien signifier la vision d’une cecite? 」e veux saisir mon obscu「ite, Ce qui en moi reste infomu16, nOn dit : mais c’est ceia, justement, ia non-latence, Ie fait que je ne suis pas autre chose que visage et apparence insurmontabIe. Si je pouvais voir vraiment le point aveugIe de mon ceiI, je ne verrais rien (telie est ia t6nebre qui seion ies
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