Abdelhak Serhane est l’une des figures imminentes de la littérature marocaine d’expression française. Depuis la publication de ses premiers romans, il fait preuve d’engagement politique et sociale, en dénonçant virulemment le régime d’Hassan 2 et les abus du pouvoir et en prônant une transition démocratique dans le pays. Parmi ces romans, le deuil des chiens publié en 1998 qui raconte l’histoire de quatre sœurs, porte-voix de l’auteur, qui dénoncent les traditions misogynes et proclament la liberté. …afficher plus de contenu…

Tout d’abord, l’auteur jette la lumière sur la fausse démocratie du pays. En premier lieu, il montre l’état dégénéré de Si Azzouz le parlementaire, comparé dans la première ligne à un chat (sur une gouttière qui vient de perdre sa queue dans une rixe sauvage), ce même homme qui comme l’accentue l’auteur par une hyperbole dans la ligne 5 (s’est tout le temps rempli les joues de démocratie) reconnait maintenant la vérité. Cela nous met face au caractère hypocrite et arriviste du politicien, qui ne cherche que ses propres intérêts, peu importe la façon de les …afficher plus de contenu…

D’une part, l’utilisation du pronom indéterminé (on) sert à montrer la multiplicité des voix (presque de tous les politiciens) qui répètent cette phrase apaisante, utilisée comme un calmant. De l’autre part le mot Algérie qui a une fonction d’ellipse et considéré comme une expression de temps puisqu’il précise le contexte historique des années 90, quand l’Algérie souffrait du terrorisme et le Maroc de crise politique et financière. De ce fait, le régime au Maroc, pour apaiser les marocains, il leur donnait l’exemple horrible de leurs voisins pour leur montrer qu’heureusement, ils étaient en paix. Cependant, l’auteur, par le biais d’un syllogisme conclut dans la ligne 15 qu’on est sur la voix de devenir comme ou pire que l’Algérie (L’Algérie, nous y sommes