Le deuil I. L’apprentissage de la perte L’apprentissage de la perte est un organisateur du développement humain. Au même titre que le sourire apprend au petit enfant à mettre en place des interactions gratifiantes avec son entourage, de même que le non permet à l’enfant de tester les contours de son identité, l’apprentissage de la perte permet à l’enfant de se préparer à des épisodes de la vie où irréversiblement, il devra renoncer à l’attachement, à l’amour d’autrui. Les …afficher plus de contenu…

Pourtant, ces derniers éprouvent en leur corps et au fondement même de leur sensibilité naissante tout ce qui se « trame » dans la famille ! Quand les jeunes abordent ce sujet avec les adultes de l’entourage et qu’ils n’ont pour réponse qu’un silence embarrassé, cela peut alors induire, inconsciemment ou non, que ce sujet est particulièrement terrifiant. L’enfant ou l’adolescent est bien plus angoissé par l’incertitude que par ce qu’il sait. La question de la mort est une question sérieuse : nous pouvons néanmoins l’aborder simplement . Parler de la mort avec l’enfant ne le traumatisera pas. Au contraire, cela peut …afficher plus de contenu…

Peur d’être abandonné Peut parfois sembler peu affecté (la personne va revenir) Régression dans ses comportementsGrande labilité émotionnelle Préoccupation quant au bien-être de la personne décédée5 – 9 ansLa mort oscille entre réversibilité et irréversibilité. Elle est associée à l’absence Tendance à personnifier la mort (perçue comme un esprit, un monstre, etc)L’enfant peut se sentir coupable, responsable de… Peur que la mort soit contagieuse Intérêt (voire peurs) pour ce qui arrive au corps Somatisation. Agressivité9 – 12 ansPleine conscience de l’irréversibilité de la mort La mort est universelle, inévitable, inscrite dans la nature de l’hommeIntérêt pour la cause de la mort L’enfant devient plus conscient de ses craintes Colère, culpabilitéAdolescence Ils ont une compréhension proche de celle de