Résumé : Ce roman, du genre autobiographique et fiction, dédié à Suzanne donc écrit au pronom « tu » et relate de sa vie de façon chronologique. La grand-mère de l’auteure, à abandonner sa famille pour ne pas prendre racines d’où le titre la femme qui fuit. Ainsi, tout au long du roman, on suit Suzanne Meloche dans sa quête pour la liberté, elle fut partie de mouvement artistique et littéraire qui ont influencé son écriture automatiste. Et c’est quand son mari Marcel Barbeau revient du travail après …afficher plus de contenu…

Donc, c’est une question qui peut être dure à répondre si on veut tenir compte des deux côtés de la médaille donc de l’enfant abandonné et du parent qui quitte. Dans le roman, l’auteure ne pardonne pas l’abandon de sa grand-mère, comme elle l’écrit dans cet extrait : « Je te fixe sans te répondre. Tu as fait du mal à ma mère et je ne t’aime pas. » Alors elle ne pardonne pas l’abandon, mais y cherche plus une justification et essaie de comprendre la femme qu’était sa grand-mère. Je trouve qu’il n’y a pas de réponse simple et directe à cette question, car chaque situation est …afficher plus de contenu…

La « discontinuité relationnelle » n'a pas seulement suscité une insatisfaction massive. Elle a peu à peu marqué le sujet du sceau d'un être humain non désiré. Cette impression d'être un avortement raté, un accident de l'existence, déclenche une immense dévalorisation et, de là, le sentiment d'être mauvais. En gros, on explique que l’enfant abandonné peut se sentir responsable de sa situation et penser qu’il est la cause pourquoi son parent l’a abandonné. Par exemple, dans le livre, l’auteure écrit : « Ma mère à toujours peur qu’on l’abandonne encore. Même si une mère ça ne s’abandonne pas, il faut faire attention parce que, pour elle, ça n’est pas si clair que ça. »