Sasha Laussel 4 Février 2021Dissertation Les Fables de La Fontaine font partie du patrimoine littéraire français, voire mondial. Regroupées dans trois recueils comprenant deux cent quarante-trois fables allégoriques publiées par Jean de La Fontaine entre années 1668 et 1694. La plupart, inspirées des fables d’Ésope, Babrius et Phèdre, mettent en scène des animaux anthropomorphes et contiennent presque systématiquement, une morale explicite ou implicite …afficher plus de contenu…

De manière générale, mentir est le contraire d'être honnête, sincère ou franc. Pour être plus précis, mentir, c'est tromper les autres pour cacher ses propres pensées. Cependant, les mensonges ne sont évidemment pas simplement de fausses affirmations. En effet, nous pouvons dire faux sans mentir. En conclusion, pour mentir, il faut être volontairement faux, donc connaître la vérité avant tout. C'est pourquoi le mensonge fascine le menteur, car en se plaçant à la frontière entre le vrai et le faux, il donne a celui qui ment l'illusion de maîtriser le langage : "Ainsi c'est le même homme qui n'est capable de mentir et de dire vrai." dit Socrate. Nous pouvons conclure que le mensonge a été utilisé dans un but précis. Dans les fables, La Fontaine, utilise le mensonge dans son but imaginatif. En effet, La Fontaine, à travers ses écrits, utilise la fiction et donc le …afficher plus de contenu…

». Cette citation nous montre que le fait que l’Homme soit « de glace aux vérités » et « de feux pour les mensonges » nous pousse a l’insouciance. En effet, le fait de croire trop fort aux mensonges des gens peuvent mené à perte les personnes. De plus, les fables ont leur propre logique. Bien sûr, elles sont « jouées » par des animaux parlant, mais les comparaisons animales reposent sur le postulat que les similitudes entre les humains et les animaux, loin d'être purement fictives, sont philosophiquement justifiées. Avec ces fictions sur les animaux, La Fontaine donne une double leçon: sur une communauté inspirée par la pensée politique. Mais aussi sur l'individu et sa passion, inspirés par la tendance des moralistes du XVIIe siècle. Ainsi, le fablier nous apparaît comme un être pragmatique. Il sait qu'une personne aime les mensonges de l'imagination et utilise donc les