Un être conscient sait qu’il est lui-même qu’il y a un monde mais qu’il n’est pas ce monde. La conscience est la capacité de savoir que l’on est soi-même, qu’il y a un monde, et d’autres conscience. L’altérité est un principe fondamental. Quand on est capable de dire “je” on est conscient. On se distingue des autres “Je”, mais on dépend de ces “Je”. On s’appuie sur eux pour être soi-même. Le “Je” est un cadeau des autres. Le langage semble un facteur essentiel de l’acquisition de la conscience. La solitude est destructrice de conscience. Le “moi” se fissure qui mène à des troubles schizophréniques. Le schizophrène se confond avec d’autres qu’il n’est pas. L’homme se différencie par sa conscience. La notion morale de personne, sa dignité n’est du qu’à sa conscience. Nous sommes des sujets. Le mot “conscience” est polysémique.

1) La conscience de soi et le “Je”
Dire “je” cela n’est pas anodin, on ne le dis pas par hasard. Nous ne naissons pas conscient. C’est le résultat d’un processus qui commence dès la fécondation et se finira vers 3 ans. L'imprégnation du langage est fondamentale. Un sujet est un être capable de dire “je”, il a le sentiment de lui-même. Un objet est tous qui n’est pas sujet. La matière minérale, et les vivants qui n’ont pas le sentiment d’eux-mêmes. Passer de la puissance à l’acte. Un enfant est un sujet en puissance. Cette distinction émane d’Aristote. Le sujet est acteur de sa vie. Être sujet confère une dignité, on est des personnes. Cela renvoie à une dimension morale. Pourquoi doit-on respecter les autres ? Uniquement, parce qu’il sont des personnes. C’est indépendant de l’individualité. Un objet n’est pas digne de respect sur ce plan. Pour Kant le “je” est transcendantale, il est consubstantiel à la nature humaine. La pensée contient en elle le “je”. Les enfants ont une phase où il parle mais ne disent pas “je”. Il se sent, bientôt il se pensera. On est capable de ramener à soit tous ce qui nous arrive. Nous sommes des personnes