Dissertation
Ce n'est pas de la vengeance
Je suis soulagée d'apprendre que je fais partie des 69% de Québécois en faveur de la peine de mort pour les meurtriers.
Le sujet étant tabou je me croyais la seule.
Ce n'est pas pour moi une question de vengeance ou de dissuasion,
J'y perçois une plus grande justice et une gestion plus efficace des ressources financières et humaines de notre société.
Pour chaque condamnation, une somme équivalente à une peine d'emprisonnement à vie pourrait être remise à une fondation dédiée à l'éducation des enfants et des adolescents, et ce au nom de la personne condamnée.
En ce qui concerne la cruauté de la mise à mort, je n'ai jamais compris pourquoi l'anesthésie générale, identique à celle que l'on reçoit pour une opération chirurgicale, ne pouvait pas être administrée pour prévenir la douleur.
Il y a des enfants qui manquent de tout pendant que des meurtriers et des violeurs, dont les crimes ont été dûment confirmés par des tests d'ADN, font des poids et haltères. Les pénitenciers sont si surchargées qu'on les met rapidement à la porte, sans aucune garanti de non récidive,
Je défie quiconque de m'expliquer la logique du système actuel sans me parler des enfants pauvres, des adolescents laissés pour compte et des victimes abandonnées aux mains des récidivistes.
2e avis :
Solution extrême uniquement pour les cas extrêmes
Personnellement, je suis en faveur de la sentence capitale, mais avec une EXTRÊME réserve. N'importe qui peut commettre une erreur impardonnable qu'il regrettera toute sa vie et céder à une émotion incontrôlable, alors que cette même personne était pourtant émotivement "équilibré" avant le crime. Donc, je crois que tous ont droit à une seconde chance... mais pas dix! Dans le cas de certains multi-récidivistes, le simple fait qu'ils soient vivants (et remis en liberté pour bonne conduite dans