Dissertation
A l’heure où les guerres de religions deviennent de plus en plus fréquentes. Alors que la diversité culturelle est prônée comme une richesse, que nous évoluons vers une société multiculturelle, nous sommes en mesure de nous demander : « Comment vivre en harmonie dans une société multiculturelle comme la nôtre ? En quoi est-ce à la fois une énorme chance pour un pays et une source de conflits ? »
Si par définition, une société multiculturelle est définie comme étant la coexistence entre différentes ethnies au sein d’un même ensemble, c’est un terme qui reste néanmoins sujet à de nombreuses interprétations.
On évolue dans une société qui prône la diversité culturelle, que se soit en politique, au travail, à l’école ou même dans une famille.
Mêlant différentes ethnies, religions ou origines, notre pays se dit multiculturel. Mais peut-on le nommer ainsi quand on sait qu’on attend de ces personnes « différentes » qu’elles s’adaptent à notre mode de vie ?
En effet, on crie haut et fort, que la Belgique est un pays ouvert qui vise à l’égalité des chances. Mais, en réalité, notre pays veut conformer les personnes étrangères en leur apprenant la langue, la religion, les modes d’organisation sociale et institutionnelle du pays. Joëlle Milquet, ministre de l’Egalité des chances, a d’ailleurs plaidé en faveur d’une politique d’intégration allant dans ce sens fin de l’année 2010.
On impose donc à l’immigré qui veut être reconnu comme un citoyen à part entière à renier ses origines.
Cette modélisation ôte toute richesse à la diversité culturelle.
La différence fait peur ! Il est vrai que depuis toujours, la cohabitation culturelle à souvent mené à des excès de violence : guerres de religions, crimes racistes, actes de vandalisme,… La différence est vue comme un critère de sélection.
Effectivement, régulièrement, on voit apparaître au sein d’une même ville des ghettos ou des quartiers entier d’une même nationalité : « le