Pauline Tourpe

Sujet :
« La mort physique n’appartient jamais à l’espace tragique. On dit que c’est par bienséance, mais ce que la bienséance écarte dans la mort charnelle c’est un élément étranger à la tragédie, une « impureté », l’épaisseur d’une réalité scandaleuse puisqu’elle ne relève plus de l’ordre du langage qui est le seul ordre tragique : dans la tragédie, on ne meurt jamais parce qu’on parle toujours. » Roland Barthes Sur Racine, 1955
Vous discuterez la justesse de cette affirmation en vous fondant sur votre connaissance du théâtre, et plus particulièrement sur votre lecture de Britannicus de Racine et Huis-clos de Jean-Paul Sartre.

Comment définir l’ordre tragique ? En effet ce genre théâtral des plus anciens a connu de nombreuses évolutions au cours des siècles, tout en restant un genre très codifié. La règle de bienséance empêche la représentation de la mort physique sur scène pour des raisons de vraisemblance, cela parait peu crédible et aussi pour ne pas choqué le public, qui, à l’époque étais principalement des gens de la haute bourgeoisie.

Pourquoi ne représentons pas la mort sur scène dans la tragédie ? En premier temps nous allons expliquer la thèse de Roland Barthes et en second temps nous verrons sa contradiction.

Le critique Roland Barthes ce concentre sur la question de la bienséance et de la représentation de la mort sur scène. Il tente de nous expliquer pourquoi celle-ci ne doit pas être représentée. Selon lui, « ce que la bienséance écarte dans la mort charnelle, c’est un élément étranger à la tragédie, une « impureté », l’épaisseur d’une réalité scandaleuse puisqu’elle ne relève plus de l’ordre du langage, qui est le seul ordre tragique. » Il nous apparaît clairement que, selon lui, c’est l’ordre du langage, et lui seul, qui fait l’ordre tragique, et c’est pour cette raison que « La mort physique n’appartient jamais à l’espace tragique ». Il ajoute : « dans la tragédie, on ne meurt jamais parce qu’on parle toujours ». Son