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Introduction:
Le roman a longtemps été considéré comme un genre mineur et a dû conquérir sa place parmi les grands genres en faisant concurrence à l'histoire, en se présentant comme histoire vraie. Il a un statut d'œuvre de fiction et s'oppose à l'histoire qui s'intéresse au vrai, au factuel et restitue les événements et la vie du passé avec la plus grande fidélité possible. Mais il prend ses distances par rapport à l'histoire. Mais un lecteur apprend-il plus en lisant des historiens qu'en lisant des romanciers? En effet, il ne faut pas attendre du roman qu'il nous enseigne tout sur l'histoire et la société. Les romanciers prenne souvent parti et construisent un univers qui leur est propre. Mais le roman a aussi d'autres objectifs, comme de s'intéresser à la nature humaine ou de défendre des idées, des valeurs. Nous nous attacherons tout d'abord à voir en quoi les historiens peuvent nous renseigner sur l'histoire puis nous verrons en quoi les romanciers peuvent être d'excellents professeurs.
Thèse 2, Paragraphe B:
De plus, les romans, quand ils sont fortement et volontairement ancrés dans une situation historique qui leur sert de cadre, permettent également aux lecteurs de s'immerger dans une époque, un milieu, tout en étant emporter par une intrigue et des personnages imaginés par l'auteur. C'est le cas des romans réalistes et naturalistes du xixe siècle. Ainsi Maupassant va décrire dans Bel Ami, le développement et l'importance croissante du monde de la presse, ses alliances douteuses avec le pouvoir politique et financier à travers La Vie française, le journal pour lequel travaille le héros éponyme.
Thèse 2, Paragraphe A:
Par définition, le roman se construit autour de personnages qui évoluent dans un contexte social, qu'ils reflètent, trahissent par leur cadre de vie, leurs manières de vivre et de s'exprimer, leurs comportements… et le lecteur en prend acte ou s'en imprègne presque malgré lui.
Pourtant, s'attacher aux romans