Emile Zola est né le 2 Avril 1840 à Paris. En 1843, sa famille s'installe à Aix-en-Provence mais il retourne à Paris en 1858 après avoir échoué au baccalauréat, il se tourne vers une carrière littéraire il est engagé chez Hachette en tant que chef de publicité. Il publie son premier recueil de nouvelles Les contes à Ninon en 1864 puis l’année suivante il publie son premier roman La Confession de Claude.
Qui lui permet de devenir un fervent défenseur de l’art impressioniste, il publie de nombreux articles en faveur de ce nouveau mouvement et se lie ainsi d’amitié avec de nombreux peintres tels que Monet, Manet, Renoir ou encore Cézanne. Entre 1871 et 1893, il décide d’écrire une série de romans naturalistes les Rougon Maquart retraçant l’histoire d’une famille sous le second empire. Il met en scène des personnages appartenant à différents milieux afin de monter le déterminisme social ainsi que la manière dont influe sur ces personnages.
L’Œuvre est le treizième volume des Rougon Macquart, dans ce récit Zola raconte l’histoire d’un jeune peintre Claude Lantier vivant à Paris entouré de sa bande d’amis. Ce groupe d’artiste cherche à révolutionner l’art en peignant des sujets nouveaux, des personnages en pleine nature frappés de lumières nouvelles.
Un soir alors que Claude arpente les rues de la capitale il rencontre une jeune femme Christine qui deviendra successivement son modèle, sa maitresse et enfin sa femme.
Apres avoir été humilié par le public bourgeois lors du Salon des refusés avec son tableau Plein air, Claude comprend que son art est voué à l’échec ,il sombre dans la folie et va jusqu'à peindre son fils mort pour essayer de susciter l’admiration.
Il se pend finalement devant le tableau d’une femme à l’allure d’une idole donnant ainsi aux lecteurs la vision d’un sacrifice fait à la peinture, à l’art.
Nous pouvons alors nous demander quelle relation Zola instaure-il entre l’art, l’artiste et la vie ?
Dans un premier temps, nous verrons la manière