Dissertations
1. Introduction
Dégagement du thème et présentation du sujet
L'intervention ferme des forces de l'ordre dans certaines situa¬tions est parfois fortement médiatisée et critiquée. On leur repro¬che, par exemple dans le cas de certaines arrestations d'immigrés clandestins, de recourir à la force physique. Il est donc d'actualité de se demander s'il «vaut mieux contraindre que convaincre ".
Analyse et formulation du problème
Bien entendu, ces deux actions visent le même but: ramener à la vérité, parfois à la loi. Le problème se ramène donc à la question suivante: un rappel à l'ordre peut-il se faire à la fois de façon douce et dure?
Annonce du plan
Nous exposerons dans un premier temps la nécessité de recourir à la contrainte puis nous nous interrogerons sur l'efficacité et l'utilité de la méthode douce.
2. Plan détaillé
2.1. Thèse 1
Notre société est construite sur une logique d'affrontements qui impose parfois le recours à la contrainte et la répression.
1) Nous vivons dans une société où certains usagers biaisent avec la loi (automobilistes), et où une frange de la population provoque même les garants de l'autorité légale «< casseurs ", délinquants).
2) La menace de la punition «< la peur du gendarme" par exem¬ple) par un représentant incontestable de l'autorité est parfois seule efficace pour rétablir un bon fonctionnement social (cf. la comparaison avec des enfants, en classe, en groupe).
3) Lorsque la contrainte verbale (= l'injonction, l'ordre) se révèle insuffisante, l'action par la force est parfois nécessaire. Cette intervention physique, au nom de valeurs collectives, est utile pour permettre un rétablissement immédiat de la loi.
2.2. Conclusion partielle
La contrainte, l'acte de contraindre, est donc parfois le seul moyen d'obtenir un résultat. La méthode dure permet alors d'évi¬ter que le désordre dure. Mais l'ordre peut-il être durablement maintenu si l'on