Dissertation de philosophie

Le savoir est un ensemble des connaissances possédées. Opposé à l’ignorance, à la croyance et à la foi, le savoir a une dimension plus technique, plus empirique, plus pragmatique que la connaissance abstraite. A la différence de la connaissance, le savoir n’est pas nécessairement conscient.
La philosophie nous permettrait-elle d’atteindre un savoir que l’on ne sait pas? C’est le problème soulevé par ce sujet, qui peut être traité à partir des questions suivantes
-Est-ce que l’on sait uniquement ce que l’on veut savoir ? Autrement dit est-ce que notre savoir proviendrait de notre volonté ?
-Ou au contraire, alors que l’on prétends être conscient du savoir que l’on détient, ne réalise-t-on pas qu’en nous connaissant mieux, on découvre un savoir dissimulé par notre inconscient?
-Enfin, la philosophie nous permettrait-elle d’atteindre le savoir absolu?

D’une part, le savoir est l’assimilation et l’organisation en continue de connaissances s'opposant à une simple accumulation et rétention hors de toute volonté d'application. Ainsi chaque personne intègre un savoir en fonction de l’expérience vécue ,à partir d’un enseignement suivi, d’un apprentissage, d’observations…Chaque personne organise et élabore son savoir en fonction de ses intérêts et besoins ; cette élaboration ,consciente et volontaire n’est rien d’autre que la métacognition. Ainsi «savoir » résulterait de la volonté de chacun : on sait alors ce que l’on veut, on sait alors ce que l’on sait, on est conscient de l’ensemble des connaissances que l’on possède parce que c’est chacun de nous qui est à l’origine de ce savoir que nous détenons.

Mais que peut nous apprendre notre conscience? Ce uniquement à quoi elle a accès. Ce qu'elle ignore, on l'ignorera aussi et cela pourra nous tromper sur nous-mêmes.
En effet, que saurions-nous de nous-mêmes si nous nous contentions de le tenir de notre conscience?Dès lors se