Dissertes
« La bibliothèque de Babel » est donc l'une des nouvelles les plus connues de Borgès.
Elle décrit une immense bibliothèque aux salles hexagonales infinies ainsi que des livres étranges et le rôle d'un bibliothécaire bien différent de celui que nous connaissons dans la réalité.
Pour conclure, nous pouvons dire qu'en effet, la bibliothèque de Babel est infinie bien qu'elle soit quand même d'une taille finie, ces ouvrages n'en finissent pas. Ce qui conforte le fait que la bibliothèque est infinie, c'est qu'elle contient toutes les combinaisons possibles et inimaginables des livres qui se tiennent sur ses étagères. L'infini est en réalité très vague, nous ne pouvons pas le définir nous même. Par exemple, il existe une infinité de nombre dans l'univers. Nous ne sommes jamais parvenu à tous les découvrir. Nous pouvons ajouter aussi que dans cette œuvre, nous n'avons aucune notion de réalité, nous avons l'impression que tout ce que Borgès nous raconte n'est pas construit. En fait si, tout est bien construit. Ce qu'il cherche à faire, c'est de nous perdre dans sa bibliothèque. Au début de la nouvelle nous commençons la visite de la bibliothèque, mais au fur-et-à mesure que nous avançons dans son raisonnement tordu et dans sa bibliothèque, il nous perd. De plus, l'univers qu'il nous décrit à beau être un peu étrange et dans l'infinité totale, nous constatons quand même que tout est organisé lorsqu'il décrit la bibliothèque. L'univers est le même que dans une bibliothèque plus réelle, chaque choses nouvelles est rangée. En fait, la bibliothèque est un labyrinthe et le but de l'auteur est de nous perdre. Borgès nous décrit dans cette nouvelle, son univers à lui. Cette bibliothèque pourrait être « la mauvaise bibliothèque » par excellence si nous pouvions la rapprocher de ce que nous connaissons. Elle nous plonge en tout cas complètement dans l’esprit sinueux de Borgès. Nous sommes visiblement dans une bibliothèque non humaine, puisque tout est