Diverse
Source : Thierry Maillet
La déclaration de Nicolas Sarkozy le 8 janvier de suppression de la publicité sur la télévision publique a entraîné une somme de commentaires qui vont pratiquement tous dans le même sens :
1. Regret et critique d'une décision non assumée tant financièrement (comment compenser le manque à gagner ?) qu'humainement (que vont devenir les 300 employés de la Régie publicitaire de FranceTelevisions ?)
Ces deux remarques sont absolument valables et le nouveau Président semble renouer avec la tradition de son prestigieux prédécesseur, le Général de Gaulle, qui ne voulait pas s'occuper d'intendance.
2. Toutefois, à l'heure où Internet est devenu le nouveau média des jeunes et croît au sein de la population pourquoi ne pas vouloir profiter de cette annonce pour réfléchir à une démarche plus ouverte est plutôt dommageable :
a. d'allocation du temps des individus : la télévision occupe plus de 3H en moyenne mais internet est déjà à plus d'une heure.
b. de création des émissions et
c. de répartition des budgets .
Je n'ai pas encore vu une ouverture dans ce sens bien à l'opposé des déclarations relativement violentes de certains dont un commentaire sur mon blog d'un publicitaire dédié à la télévision et intitulé par rien de moins que "Sarko m'a tuer".
Pour les plus jeunes c'est un jeu de mot avec le fameux "Edouard (Balladur) m'a tuer" d'André Rousselet alors PDG de Canal + et évincé sous la pression du Gouvernement de l'époque.
3. Je reprends un propos de Maurice Levy lu sur le blog de Danielle Attias :
Tout le monde voit la publicité comme une manne. Beaucoup trop de gens bâtissent des projets basés sur la publicité et ils seront bien déçus car il n'y a pas assez d'argent pour tout le monde ».
Il est alors possible de se demander si le Président de la République n'a pas intérêt à bousculer pour inciter le transfert de nouvelles ressources vers le media du futur (Internet et le