1) Les risques d'une solution externalisée
"Dans certaines sociétés, la phase préalable exclut le service informatique. La direction décide sans demander son avis et laisse toute la partie développement à un prestataire extérieur", explique François Michel, directeur de développement chez Alterego, cabinet spécialisé dans l´accompagnement du changement.
Si cette erreur est commise, il faut la rattraper le plus tôt possible dans la phase de mise en place. "L´entreprise ne peut pas donner à son responsable informatique un outil qu´il n´a jamais vu et attendre qu´il se débrouille avec", explique Jérôme Guillaumot, consultant chez Axys, cabinet de conseil spécialisé dans l´ERP. "Nous conseillons l´installation d´un progiciel standard, même non opérationnel, sur un poste de l´entreprise". Ainsi, le responsable informatique pourra le découvrir, réfléchir aux futurs problèmes techniques et proposer des solutions pour le paramétrage.Autre risque majeur d´une externalisation poussée à l´extrême : explosion des budgets et des retards dus à un manque de connaissance du fonctionnement interne. "L´entreprise doit toujours rester le maître d´ouvrage", précise François Michel. "La maîtrise d´oeuvre peut être sous-traitée mais elle doit être pilotée par le service informatique en interne".
2) Intégration dans le système d'information
Un ERP doit s´intégrer dans un environnement d´applications qui ont ses propres règles de fonctionnement. Pour faciliter l´accès du PGI à partir des autres logiciels, il faut mettre en place des interfaces. "Cette tâche représente 50 % de la charge des développements complémentaires", assure Jérôme Guillaumot (photo). La migration (si l´entreprise possède déjà un système d´information compatible avec l´ERP) ou la saisie des données s´effectuent également à cette étape.
3) Développements spécifiques
Un ERP présente des solutions standards. Pour les besoins « maison » - comme l´analyse des données selon certains critères - des modules