Docu!

320 mots 2 pages
Le 17ème siècle est marqué par la victoire de ce qu'on appelle "l'esprit gaulois" sur l'amour courtois célébré au moyen âge et à la renaissance. Cet esprit gaulois célébre des jouissances physiques immédiates et non d'impossibles passions. Il était le reflet d'une société virile où la femme était essentiellement conçue comme destinée au bon plaisir de l'homme.

L'institution principale en était le mariage qui ne repose aucunement sur la persuasion et la séduction mais uniquement sur la puissance et l'autorité. Le mariage ainsi conçu excluait chez l'épouse toute inclinaison réelle ou supposée. Quant à l'homme, être amoureux de sa femme était du dernier ridicule.

Le sort commun des filles dans les diffèrents milieux sociaux était d'être purement et simplement livrées à un homme au terme d'un laborieux marchandage entre le père et le mari.

Promises parfois dès l'enfance pour des motifs d'intéret ou de pure vanité, les filles pouvaient être mariées à 12 ans même si ces mariages prématurés n'étaient pas immédiatement consommés. C'est pourquoi la jeune femme n'a pas à proprement parler droit à l'existence. Il faut attendre le 18ème siècle pour voir son rôle évolué.

Pour l'homme mais aussi pour la femme, se marier C'était avant tout s'établir. Les principaux devoirs de l'épouse consistent à tenir le ménage de son mari et à lui donner des enfants pour assurer la descendance. La femme du 17ème siècle est constamment enceinte car il faut compter avec le taux élévé de la mortalité infantile. Il faut préciser qu' à cette époque où il n'est guère question d'avortement et encore moins de contraception.

pourtant, les filles se rebellent rarement contre de telles perspectives, elles acceptent sans sourciller le prétendant qui leur a été choisi. Il est vrai que c'était le mariage ou le couvent. Il arrive parfois que certaines filles se retrouvent enfermer à perpétuité au couvent quand les parents réservaient tout leur patrimoine aux enfants mâles.
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