Situation féminine en belgique
En 1830, leur situation n'est pas très glorieuse. On dit même qu'elles n'ont pas plus de droits que les enfants. Pire, à cette époque, elles n'existent pratiquement pas. Elles ne votent pas, ne peuvent pas être élues et pourtant, elles payent des impôts.
C'est seulement à partir de 1865 que la condition des femmes évolue. Elles ont enfin accès à un niveau plus élevé d'études.
En effet, Isabelle Gatti de Gamond ouvre la première école secondaire pour les filles.
En 1889, lorsque les femmes qui travaillent accouchent, elles ont droit à quatre semaines de congés mais celles-ci seront non rémunérées.
Au cours de l'année 1900, la condition des femmes bouge un peu. Elles ont le droit d'ouvrir un compte épargne sans l'autorisation de leur mari et ont le droit de retirer cent francs par mois. Elles obtiennent le droit d'avoir un contrat de travail et de toucher un salaire tant que celui-ci ne dépasse pas les trois mille francs. Ce salaire, elles pourront l'utiliser sans l'approbation du mari à condition que ces dépenses soient utilisées pour le bien du ménage.
En 1920, le 15 avril plus précisément, certaines femmes obtiennent le droit de vote pour les élections communales. Sont exclues de ce droit les femmes adultères et les prostituées.
Au cours de l'année 1921, le premier pas vers l'égalité salariale hommes femmes est franchi. Les applications salariales deviennent les mêmes pour les instituteurs et institutrices. Toujours cette même année, les femmes obtiennent le droit d'exercer certaines fonctions autrefois réservées aux hommes tel que la fonction de bourgmestre ou celle d'échevin. Les femmes mariées, par contre, devront demander l'accord de leur mari pour exercer ces métiers.
Lorsque le pays traverse une crise importante en 1934, toutes les fonctions publiques sont désormais