document air france
Ce sont le plus souvent des entreprises de taille importante à cause des investissements considérables que représentent l'achat d'avions et des volumes financiers à brasser pour assurer l'affrètement (y compris les dépenses de carburant qui ont une influence prépondérante sur leur équilibre financier) et l'entretien d'une flotte d'avions.
Les charters (ou nolisés) proposent leurs services (et leurs avions) à l'affrètement par des agences de voyages ou autres tiers. Elles sont souvent synonymes dans l'esprit du public de compagnies à bon marché, inconfortables et rarement ponctuelles. Cette image semble — aujourd'hui — moins proche de la réalité qu'elle n'a pu l'être (il existe des affrètements qui relèvent de la publicité et de l'événementiel, ou du haut de gamme). Mais ce mode de commercialisation est très courant dans le voyage aérien touristique (en particulier en Allemagne, en Scandinavie et au Royaume-Uni).
Histoire
Grandes lignes
Dès le lendemain de la Première Guerre mondiale, des bombardiers ont été modifiés pour ouvrir des liaisons commerciales entre les grandes villes européennes (Paris, Londres, Bruxelles, etc.). Le 8 février 1919, la Société Farman assurait le premier voyage de passagers sur Paris-Londres en 2h37. En 1921, une liaison commerciale liait San Francisco à New York. Il est souvent rapporté que la première "vraie" compagnie aérienne fut la Pan American World Airways.
Historiquement, les liaisons les plus prestigieuses furent celles qui présentaient des difficultés spécifiques. Leur ouverture a généralement marqué le passage d'une ère de pionniers à celle d'une ère plus commerciale. Les noms de leurs initateurs sont restés comme ceux d'aventuriers courageux : Jean Dagnaux sur les routes africaines, Maurice Noguès en direction de l'Extrême-Orient, Jean