Doing business
Cette démonstration se fera à deux niveaux. Le premier concernera la forme même des indicateurs avec une méthodologie contestable tant à l’égard de ses rédacteurs, juristes de common law qu’à l’égard de la scientificité de la méthode. Le second niveau concerne l’esprit même de l’utilisation de ses indicateurs d’attractivité et des conclusions que l’on en tire.
I- Les limites méthodologiques liées à des indicateurs peu objectifs
Pour commencer, il faut nous attarder sur l’orientation « common law » qui est donnée à ces indicateurs d’attractivité à travers les questionnaires distribués aux juristes. Ensuite, nous verrons que la méthodologie appliquée à l’évaluation de ses indicateurs d’attractivité est peu objective.
A- Une méthodologie contestable pour le système civiliste
Tout d’abord, il nous faut souligner que les questionnaires sont rédigés en anglais et que cela conduit à des erreurs de traduction ou à des approximations dans les réponses, biaisant ainsi les résultats. Les questions sont ainsi pré-orientées par le vocabulaire juridique anglais.
Ainsi, selon le Pr Du Marais, les erreurs de langage devraient permettre d’écarter deux des dix indicateurs utilisés, et ce, afin d’éviter les erreurs d’interprétation, car ils recèlent des problèmes de rédaction : Il