Dom juan de molière
La pièce est une réflexion sur le libertinage et ses excès. Molière est adepte de la libre-pensée, mais respecte les convictions religieuses. Il s'attaque principalement à toute forme d'hypocrisie que ce soit celle du dévot ou celle du libertin. Dom Juan est prêt à tout pour satisfaire ses plaisirs. La fin de la pièce est très ambiguë. Certes, Dom Juan est puni de ses péchés par la mort, il est anéanti physiquement (en effet les didascalies l'indiquent comme avalé par la terre), la conclusion semble donc morale (comme on peut l'attendre à l'époque).
Dom Juan, c'est la transgression des mœurs parce qu'il est séducteur il ne respecte pas le mariage. Il séduit les femmes, y compris celles qui sont promises (voir la scène avec Charlotte et Pierrot). Dom Juan est le maître du jeu. Il transgresse les règles sociales, il vit à l'écart, il est constamment en fuite (notamment face aux frères de Done Elvire).
Il est transgressif vis-à-vis des règles imposées par sa naissance, sa noblesse et son père. Il refuse de régler sa conduite comme le nécessiterait son rang. Son père, Don Louis, l'accuse d'être la honte de sa famille dans une tirade.
Il y a également chez Dom Juan, la transgression du ciel. Il croit seulement que « deux et deux sont quatre » et que « quatre et quatre sont huit ». Il refuse, à maintes reprises de se repentir ; il garde une attitude de libre pensée à l'encontre de tous les codes sociaux de l'époque. Même à sa mort, il refuse de se renier. C'est aussi un homme de l'expérimentation, qui affronte chaque nouveau problème, et le résout sur le moment.
Pièce tragique en raison de son dénouement, elle relève néanmoins du registre comique tout au long du texte, ainsi que