don juan
Didascalies, scène s’ouvre, notation auditives. A son sommet 1648 => 1672 Molière a commandé les décors 2 mois et demi avant la première représentation. C’est une pièce à machine dans cette œuvre qui fait appel au registre merveilleux.
b) Le registre merveilleux :
Les didascalies soulignent le caractère merveilleux du dénouement. La première représentation du merveilleux vient avec l’apparition du spectre. Molière joue sur une représentation de l’enfer assez classique. Toutes ces manifestations extérieurs apeurent Sganarelle : il croit à ces manifestations du divin qui préfigure la vengeance du ciel. Il cherche un réconfort auprès de son maître. C’est par cette machinerie que les détracteurs de Molière ont pu s’apercevoir que c’était un faux dénouement et qu’il était ambigu.
c) Le spectacle au service d’un faux dénouement :
Les détracteurs de Molière ont compris que c’était le théâtre qui triomphait et non le divin ou Dieu, car Molière fait du dénouement un événement trop éclatant avec trop de machinerie.
Conclusion :
Conformément aux règles de la comédie, le dénouement est heureux : Dom Juan trouve la mort et la morale est ainsi sauve. Pourtant celui-ci (le dénouement) ne satisfait pas, le spectateur s’interroge sur le rapport du comique et du tragique ainsi que de sa dimension spectaculaire. Finalement Molière brouille les pistes et laisse le spectateur libre de son interprétation. Le propre d’un homme de théâtre n’est-il pas de donner à voir?
Introduction :
Les scènes 5 et 6 de l’acte V constituent le dénouement de la pièce. Dom Juan reçoit son ultime avertissement qu’il méprise. Après un dialogue d’une extrême civilité, Dom Juan est précipité en enfer. La morale semble sauve mais dans quelle mesure ce dénouement se place sous le signe de spectaculaire et de l’ambiguïté?
1) Un dévouement équivoque (nature du dénouement) :
En apparence il est heureux, on a l’impression d’assister à un vrai dénouement : Dom