Don juan

476 mots 2 pages
Paris, 20 le Mars 1665

Cher Molière,

Je vous écris cette lettre pour réagir par rapport à l’interdiction de votre pièce par l’Église en raison de sa critique implicite sur la religion organisée et les reproches contre les croyants et pratiquants chrétiens et de la représentation honnête des hypocrites religieux.
Tout d’abord je veux vous dire que je trouve cette pièce très bien écrite et représentative de ce qu’il se passe en ce moment au sein de l’Église car vous exprimez très bien la censure et l’esprit fermé de la plupart des religieux et de leur église. Je trouve ça révoltant que ces gens interdisent votre pièce juste pour le fait qu’ils n’assument pas leur rôle d’hypocrites religieux. J’aime beaucoup la façon dont vous avez représenté Dom Juan dans le rôle du libertin et de l’athée qui se moque de la religion et qui veux juste profiter de la vie.
Je comprends aussi que vous n’êtes pas complètement antireligieux car dans la scène du pauvre, Dom Juan finit malgré tout par faire un don ce qui prouve qu’il n’est donc pas complètement dénué de sens moral. Il croit en Dieu sinon il lui serait indifférent et il n’en parlerait pas autant.
J’aime la façon appuyée dont vous dénoncez les exagérations de l’Église et ses contradictions.
En effet, je sais que vous critiquez la religion superstitieuse et vulgaire, celle qui consiste à attendre un retour de ses prières et de son comportement quotidien alors qu’il n’en est rien. Ainsi Dom Juan échoue devant l’ermite qui est sincère et désintéressé.
De plus, Sganarelle sert de contre-balancier car il atténue souvent les affirmations de son maître même si finalement il ne représente pas le meilleur défenseur de la religion. En effet,
Sganarelle est le représentant d’une religion populaire, mêlée de superstition et à la fin de la pièce finalement ce qui le préoccupe le plus ce sont ses gages.
Je

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