Don d'organe
C’est un prélèvement d’organes et de tissus (don de tissus) issus du corps humain pour traiter des patients qui ont les organes vitaux gravement atteints.
Le prélèvement chirurgical peut s’effectuer sur des personnes mortes en état de mort cérébrale (don post mortem) (dans la majorité des cas) ou sur des personnes vivantes.
Le don d'organe se différencie du don du corps à la science. Ce dernier a pour but de faire progresser la médecine ainsi que les connaissances et le savoir-faire des chercheurs et des étudiants. On peut être, bien sûr, donneur d'organe et donner en même temps son corps à la science.
La législation du don d’organe dépend de chaque pays.
En France, Le don d'organes repose, depuis la loi Caillavet de 1976, sur le principe du consentement présumé : chacun d’entre nous est considéré comme un donneur potentiel après sa mort à moins de s’y être opposé de son vivant en s'étant inscrit dans le Registre National des Refus.
Un prélèvement est envisagé uniquement sur une personne morte, établie en état de mort encéphalique ; attestée soit par deux électro-encéphalogrammes à activité isoélectriques, établis à quatre heures d'intervalle, ou bien plus employé actuellement, un angioscanner (permettant simultanément une étude morphologique des organes).
Si l’équipe médicale ne connait pas la volonté du défunt pour le don d’organe, elle ira recueillir les infos auprès de ses proches, c’est le rôle du médecin réanimateur assisté de l’infirmier coordinateur de prélèvement d’organe de l’établissement de soins. La situation est bocou plus simple si la personne DCD a fait connaitre de son vivant sa volonté pour le don d’organe.
Judaïsme, Christianisme et Islam OK. La vie humaine est pour eux primordiale, et l’on ne doit pas s’opposer à ce qui peut la sauver.
Du vivant : Sont exclus comme donneurs vivants d’organes les mineurs et les majeurs faisant l’objet d’une protection légale. Pour donner il faut être majeur et capable