Dossier presse
Daniel Mesguich est, de nos grands hommes de théâtre, le plus “festif”, le plus casse-cou, le plus enjoué aussi, d'un art et d'une poésie les plus libres. Il vit le théâtre comme un risque, c'est quelqu'un qui a le sens de la scène et qui en maîtrise parfaitement la technique.
Sa mise en scène si novatrice, pleine de gags inattendus est une marque d'empressement, pas triste, envers Molière et envers nous.
Sa propre interprétation du rôle titre est absolument remarquable. L'ensemble des acteurs servent le spectacle avec beaucoup de talent, et parmi eux Christian Hecq qui est désopilant en Sganarelle.
Une très belle leçon de liberté et d'intelligence.
La presse :
“Voilà un Dom Juan qui a belle allure et belle enseigne !” Le Figaro
“Mesguich parvient à nous surprendre et à nous émouvoir. On est littéralement enchanté.” Le Point
“Le regard de Daniel Mesguich est plein de rythme, de diableries, entre burlesque et tragédie. Christian Hecq, clown et mime, campe un Sganarelle de folie époustouflant d'audace et d'énergie”. Le JDD
Molière (1622 - 1673)
En 1665, la première de Dom Juan sonne comme la condamnation des dévots hypocrites acharnés à détruire l'auteur du Tartuffe. Mais la pièce est peu jouée, tardivement publiée, jamais reprise dans le texte original avant le XIXème siècle. A partir du Tartuffe, un constant procès est intenté à Molière, celui de libertinage. On réveille alors le vieux débat sur l'immoralité du théâtre, on taxe d'athéisme l'auteur de Dom Juan, et l'on obtient l'interdiction du Tartuffe. Atteint par la cabale, Molière abandonne le moralisme politique et s'installe sur