Le tatouage au henné

Clément Sarah
BP Esthétique
Sommaire :

La plante

Le henné est un arbuste dont la hauteur varie de
1 à 5 mètres, il se caractérise par les feuilles, d'un vert plus intense que celles de l'olivier. La graine est noire comme les grains du sureau, la fleur blanche odorante est pareille à la mousse.

Le henné est planté au début du printemps.
Ses feuilles sont moissonnées avant d’être mis à sécher au soleil. Ces dernières sont mises en tas et battues à coup de bâtons. Une fois la poudre obtenue est filtrée pour enlever les dernières impuretés. Le henné contient un colorant naturel.

Le henné est utilisé depuis des milliers d’années comme produit cosmétique, se présentant sous la forme d’une pâte orange qu’on applique comme colorant sur les cheveux ou pour embellir les doigts et les ongles, ainsi que pour les soins de la peau.

Cette plante est répandue en Inde, en Iran, en Australie et dans les régions humides des côtes de l’Afrique du nord. Le henné est aussi produit en Arabie, au Yémen, en Egypte et en Syrie. La fleur du henné à différentes appellations selon le pays, il est appelée « Tamrhenné » en Egypte, « Al hanoun » au Yémen et « Al qotb » en Syrie.

Après des années d'utilisation médicinal avec les Egyptiens de l’Antiquité puis dans la région orientale de la Méditerranée et en Egypte, les Juifs et les premiers Chrétiens qui se servaient du henné pour orner les mains des femmes. Les Musulmans l’ont ensuite intégré dans leurs traditions et ont répandu son usage avec l’expansion de l’islam jusqu’en Espagne où il y était cultivé jusqu’à l’Inquisition espagnole. Les motifs décoratifs célébraient le plus souvent la fertilité et la sexualité féminines. Le henné est également apparu très tôt en Inde où il est toujours employé par les Musulmans et les Hindous.

Le tatouage temporaire devient un accessoire incontournable de la mode du 21ème siècle.

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