Doute sceptique et doute méthodique
Introduction
I) L'école sceptique par Pyrrhon (5eme siècle av JC) skeptomai en grec = je suspends, j'arrête. Je m'interdis de trancher. On arrête le mouvement de son jugement car on n'a pas de certitudes.
La thèse des sceptiques > aucune certitude au monde (raison, expérience)
Le sceptique ne croit pas quelque chose de vrai. Il doute pour montrer que tout est douteux, tout est incertain.
Montaigne : « Que sais-je ? » (définition du scepticisme) = indétermination de la réponse
Sceptiques : « Prouve ta preuve » > on ne pouvait atteindre aucune vérité quand bien même on utilisait la démonstration (raisonnement > étapes). Si C est vrai grâce à A et B. Il faut que A et B soient aussi vrais et démontrés, etc..... Ça ne s'arrête jamais !
Une démonstration c'est un raisonnement (pas 1 résultat immédiat, étapes). Ce qui est vrai dans une démonstration c'est le résultat, la conclusion. Le sceptique dit : la vérité de C n'est pas absolue c ar dépend de la valeur des propositions antérieures (A et B). Or, A et B > on n'a pas démontré leur vérité. On va faire de A et B, la conclu d'un autre raisonnement pour les démontrer. Dans ce cas, sceptique : A et B seront certes démontrées mais à leur tour dépendent de news propositions antérieures, A' et B' qui ne seront pas démontrées.
Conséquence : On est face à une alternative : ou bien on veut constamment démontrer (régression à l'infini) ; ou bien je m'arrête sur certaines propositions que je vais tenir pour vraies alors même que je ne les ai pas démontrées.
Pour les sceptiques donc : il ne peut accepter cette vérité démonstrative, car il n'y aucune vérité fondée.
Le doute méthodique est à distinguer du doute naturel (celui que l'on a nous. On n'est pas sûr de quelque chose mais elle n'est pas forcément fausse) et du doute sceptique :
II) Pour Descartes, son doute n'est pas sceptique !
Il doute pour supprimer le doute. Le doute chez lui c'est