Dreyfus
En 1894, le service de contre-espionnage Français intercepte une lettre anonyme prouvant qu’un officier français envoie à l’Allemagne des informations et des documents sur la défense française. Une enquête est alors mené. Après études de similarités d’écritures, les soupçons sont portés sur le capitaine Alfred Dreyfus. Dreyfus à le profil du traître; il vient d‘Alsace, une région que l’Allemagne a dominé un temps, et de plus, il est juif, une chose mal vu par la société très antisémite de l’époque. Félix Faure décide d'arrêter Dreyfus et de le déférer devant un Conseil de guerre. Dreyfus clame alors son innocence, mais il est dégradé et condamné pour haute trahison à la déportation à vie au bagne.
Deux ans plus tard, le lieutenant-colonel Picquart prouve l’innocence de Dreyfus et la culpabilité du commandant Esterhazy. Il est alors muté en Tunisie. Une fausse preuve est alors inventé augmentant la culpabilité de Dreyfus. Néanmoins, Picquart transmet ses informations à la Famille de Dreyfus ainsi qu’à la presse.
Un mouvement dit dreyfusard se forme alors pour défendre Alfred Dreyfus. Parmi ces derniers, des hommes de lettres et de sciences, comme Émile Zola, Octave Mirbeau, ou Anatole France, qualifiés d'intellectuels, ainsi que de nombreux protestants tel Raoul Allier. Les dreyfusards reprochent à la justice militaire d’avoir commis une erreur judiciaire et d’avoir dissimulé la vérité. Les dreyfusards formèrent en parallèle la Ligue française pour la défense des droits de l'Homme et du citoyen. Émile Zola, dreyfusard, publie un premier